11 novembre 1918, l’armistice
Une victoire espérée « [L]’année prochaine sera peut-être le coup final et la défaite des Fritz » ; « il n’y a pas d’erreur, les Boches n’en ont pas pour longtemps » ; « cette guerre touche à sa fin »[1]… à partir de l’été 1918, combattants français et civils se mettent à espérer la...
Le livret de chants de Vincent Dussurget
D’où provient ce document ? Il a été apporté aux Archives municipales de Saint-Denis par Jean Dussurget, le petit-fils de son rédacteur, en février 2014. Le service le conserve en version numérique, sous la cote 76 S 6/3. Ce document, c’est quoi ? C’est un petit cahier, à couverture rouge, où ont été copiées, de...
Musiciens militaires
Des musiciens mobilisés « L’inscrit est-il musicien ? » « De quel instrument joue-t-il ? » Ce sont les deux premières questions que comporte la rubrique « renseignements divers » du formulaire de recensement militaire au début du vingtième siècle. En 1911, sur les 544 jeunes hommes recensés à Saint-Denis, 38 (environ 7%) jouent ainsi...
Popote de poilu (3) : repas au front
La « popote », dans l’argot des poilus, peut désigner bien sûr la nourriture elle-même, ou le fait de la cuisiner. Mais pourquoi le soldat dionysien Abel Tissot légende-t-il dans son carnet de guerre « notre popote à Vaumoise » la photographie ci-dessus ? Parce que dans les tranchées, ce mot est aussi employé pour...
Popote de poilu (2) : cuisiner au front
En plus de la nourriture elle-même, la « popote », dans l’argot des poilus, c’est aussi le fait de cuisiner. Sur le front boueux de la Première Guerre mondiale, qui est chargé de le faire ? Comment ? Existe-t-il une cuisine militaire ? Soldats et cuisiniers Pas d’école de cuisiniers militaires en France, au contraire de ce...
Popote de poilu (1) : dans l’assiette
Dans les témoignages, les récits, les correspondances de soldats de la Première Guerre mondiale apparaît un terme récurrent : la « popote ». Ce terme d’argot avait plusieurs sens et le premier d’entre eux, c’est la nourriture elle-même. Que mangeait-on dans les tranchées ? Comment les poilus amélioraient-ils leur ration officielle ? Une gamelle fastidieuse...
Cher filleul…
Comment soutenir les soldats qui ne reçoivent jamais de courrier ? Ceux dont la famille est prisonnière de la zone occupée ? Ceux qui n’ont plus personne ? C’est pour tenter de combler ce manque que, fin 1914, naît l’idée des marraines de guerre. Dès 1915, des associations sont donc créées pour mettre en relation civils et combattants....
Prendre le tramway ?
Pas de métro à Saint-Denis en 1914 : pour aller au lac d’Enghien ou à Opéra, il faut souvent prendre le tramway. Il passe devant l’hôtel de ville, la salle des fêtes (qui abrite désormais le théâtre Gérard Philipe), rue de la Briche, avenue de Paris (aujourd’hui avenue du Président Wilson), rue du Fort de...
Ecole de guerre
A l’été 1914, pas de répit pour les écoles : certaines d’entre elles sont réquisitionnées alors que les élèves sont à peine partis en vacances. Dès le début du mois d’août, les locaux de celle de la rue Franklin, à Saint-Denis, sont ainsi occupés par le 1er régiment de marche de zouaves. Et le personnel...
J’ai lu « Gaspard » mais je préfère « Le Feu »
« J’ai lu Gaspard, c’est bien mais je préfère Le Feu », c’est ce qu’écrit Maxime Chapuis le 3 mars 1918, dans une lettre à son meilleur ami. Ce jour-là, Maxime, soldat dionysien de la classe 1916, est sur le front depuis plus de deux ans. Curieux, avide de connaissances, il profite de ses moments...
Ernest François Macken, mutilé volontaire ?
Blessé au doigt un jour de septembre 1914, le soldat d’origine dionysienne Ernest François Macken est évacué dans une ambulance à proximité. Les médecins le soupçonnent aussitôt de s’être volontairement mutilé pour quitter le front et être évacué dans un hôpital de l’arrière. Interrogé le quatre septembre, après avoir été conduit en prison, le jeune...
Non Morts pour la France ?
Pendant la Première Guerre mondiale, décéder alors que l’on est mobilisé signifie-t-il pour autant que l’on est « Mort pour la France » ? Pour le Parlement français, en 1922, la réponse est non. Et juste après l’armistice, on relève déjà 41 000 décès sous les drapeaux survenus pour des causes « non imputables au service ». C’est le...