10 minutes une œuvre
Samedi 10 novembre, à l’invitation des collègues de la médiathèque Centre-ville de Saint-Denis, les archives municipales participent à l’animation « 10 minutes une œuvre ». Nous présentons un carnet de guerre du poilu dionysien Abel Tissot, reçu en don en 2015. Extrait. Lundi 11 novembre 1918 […] A 16 heures, alors que je suis à côté de...
11 novembre 1918, l’armistice
Une victoire espérée « [L]’année prochaine sera peut-être le coup final et la défaite des Fritz » ; « il n’y a pas d’erreur, les Boches n’en ont pas pour longtemps » ; « cette guerre touche à sa fin »[1]… à partir de l’été 1918, combattants français et civils se mettent à espérer la...
Guide des sources de la Guerre de 14 à Saint-Denis
Ce guide rassemble l’ensemble des sources en lien avec la Première Guerre mondiale conservées par les Archives municipales de Saint-Denis. Il comprend les archives communales, des archives privées souvent reçues en don, des archives écrites, iconographiques, audiovisuelles… Chaque référence fait l’objet d’une description synthétique et propose des pistes d’exploitation. De nombreux documents numérisés, signalés dans ce guide...
J’ai lu « Gaspard » mais je préfère « Le Feu »
« J’ai lu Gaspard, c’est bien mais je préfère Le Feu », c’est ce qu’écrit Maxime Chapuis le 3 mars 1918, dans une lettre à son meilleur ami. Ce jour-là, Maxime, soldat dionysien de la classe 1916, est sur le front depuis plus de deux ans. Curieux, avide de connaissances, il profite de ses moments...
Football au front
En 1914, le football, ou « football association » comme on disait à l’époque, compte cent à deux cent mille pratiquants réguliers en France. Mais l’armée n’accorde encore que peu d’intérêt au sport, au grand désespoir de certains combattants. Mobilisé en 1915, Charles-Maurice Chenu témoigne [1] : Si seulement nous avions un ballon ! Si nous pouvions jouer au...
Blessé !
Sur les huit millions de soldats français mobilisés pendant la Première Guerre mondiale, plus d’un tiers ont été blessés, parfois à plusieurs reprises. L’artillerie, de plus en plus efficace, cause à elle seule plus de 70% des lésions. Comment évacuer les soldats touchés ? Comment les soigner, dans des conditions d’hygiène souvent mauvaises ? Recevoir une balle...
Hôpitaux de l’arrière
Dès le mois d’août 1914, les trains évacuent des milliers de blessés depuis le front vers l’arrière. Les hôpitaux civils, comme l’hôpital de Saint-Denis, deviennent « mixtes » pour pouvoir accueillir les soldats. Mais, comme les hôpitaux militaires, ils sont vite saturés. Il faut créer de nouveaux lits. Le Service de santé des armées ouvre donc...
Les mobilisés spécialistes, des soldats aux usines
En août 1914, suite à la mobilisation, les usines sont rapidement vidées de tout leur personnel utilisable. Quelques rares professions bénéficient d’un sursis d’appel, comme les boulangers. Mais seuls 11000 ouvriers professionnels astreints au service militaire en sont dispensés. C’est une catastrophe pour la production, y compris celle de munitions, à tel point que, le...
Les archives d’Abel Tissot
Les Archives municipales de Saint-Denis viennent de recevoir en don le fonds d’archives de René Louis Abel Tissot dit Abel Tissot. On y trouve de la correspondance amicale, amoureuse et familiale, des photographies ainsi que des carnets de guerre. Il sera bientôt possible de lire les carnets de guerre et la correspondance, et de consulter...
Mathurin Méheut, un artiste au front
Mathurin Méheut est mobilisé en 1914 et intègre rapidement le 136e Régiment d’Infanterie. Pendant les quatre années de guerre, il écrit près d’un millier de lettres à sa femme, soit une moyenne de cinq par semaine (c’est assez répandu à cette époque : la correspondance et les nouvelles de la famille maintiennent le moral des poilus)....
Un zouave belge et deux légionnaires bulgares
Entre mars et mai 2014, les Archives municipales de Saint-Denis ont reçu en don, de la part d’un Dionysien, deux ensembles de documents appartenant à trois poilus étrangers, tous les trois liés à Saint-Denis. • Deux Bulgares engagés dans la Légion étrangère ont été « adoptés » par un couple de charcutiers du quartier du Barrage. Ils ont correspondu avec...
Charles Poulbot, un PCDF chez Aster
Dans cet extrait de témoignage oral, soixante-dix ans après la guerre de 14, Charles Poulbot exprime son amertume d’avoir été un « Pauvre Con Du Front » ou plus simplement un PCDF, comme on disait couramment à l’époque. Cette appellation, pendant la guerre de 14, est utilisée par les soldats. Elle dénonce les « embusqués » qui se sont...