En 1914, le football, ou « football association » comme on disait à l’époque, compte cent à deux cent mille pratiquants réguliers en France. Mais l’armée n’accorde encore que peu d’intérêt au sport, au grand désespoir de certains combattants. Mobilisé en 1915, Charles-Maurice Chenu témoigne [1] : Si seulement nous avions un ballon ! Si nous pouvions jouer au...