11 novembre 1918, l'armistice

11 novembre 1918, l’armistice

Une victoire espérée « [L]’année prochaine sera peut-être le coup final et la défaite des Fritz » ; « il n’y a pas d’erreur, les Boches n’en ont pas pour longtemps » ; « cette guerre touche à sa fin »[1]… à partir de l’été 1918, combattants français et civils...
Les archives d'Abel Tissot

Les archives d’Abel Tissot

Les Archives municipales de Saint-Denis viennent de recevoir en don le fonds d’archives de René Louis Abel Tissot dit Abel Tissot. On y trouve de la correspondance amicale, amoureuse et familiale, des photographies ainsi que des carnets de guerre. Il sera bientôt possible de lire les carnets de guerre et...
Les poilus de Saint-Denis

Les poilus de Saint-Denis

Plus de 4000 poilus de Saint-Denis ont été portés disparus ou sont morts au cours de la Première Guerre mondiale. Les Archives municipales de Saint-Denis ont constitué une base de données dont l’objectif est de recenser ces soldats et de rassembler toutes les informations disponibles sur leur parcours. La base de...
Derniers articles
J’ai lu « Gaspard » mais je préfère « Le Feu »

J’ai lu « Gaspard » mais je préfère « Le Feu »

« J’ai lu Gaspard, c’est bien mais je préfère Le Feu », c’est ce qu’écrit Maxime Chapuis le 3 mars 1918, dans une lettre à son meilleur ami. Ce jour-là, Maxime, soldat dionysien de la classe 1916, est sur le front depuis plus de deux ans. Curieux, avide de connaissances, il profite de ses moments...

Ernest François Macken, mutilé volontaire ?

Blessé au doigt un jour de septembre 1914, le soldat d’origine dionysienne Ernest François Macken est évacué dans une ambulance à proximité. Les médecins le soupçonnent aussitôt de s’être volontairement mutilé pour quitter le front et être évacué dans un hôpital de l’arrière. Interrogé le quatre septembre, après avoir été conduit en prison, le jeune...
Non Morts pour la France ?

Non Morts pour la France ?

Pendant la Première Guerre mondiale, décéder alors que l’on est mobilisé signifie-t-il pour autant que l’on est « Mort pour la France » ? Pour le Parlement français, en 1922, la réponse est non. Et juste après l’armistice, on relève déjà 41 000 décès sous les drapeaux survenus pour des causes « non imputables au service ». C’est le...
Football au front

Football au front

En 1914, le football, ou « football association » comme on disait à l’époque, compte cent à deux cent mille pratiquants réguliers en France. Mais l’armée n’accorde encore que peu d’intérêt au sport, au grand désespoir de certains combattants. Mobilisé en 1915, Charles-Maurice Chenu témoigne [1] : Si seulement nous avions un ballon ! Si nous pouvions jouer au...
Une affiche de Francisque Poulbot

Une affiche de Francisque Poulbot

Qui est l’auteur de cette affiche ? Le dessinateur Francisque Poulbot est né à Saint-Denis en 1879. Il n’a que 16 ans quand son premier dessin est publié dans le journal humoristique « Le Pêle-Mêle ». Il devient un collaborateur brillant de la presse parisienne. Ses portraits de gosses des rues de Montmartre, facétieux mais qui vivent dans...
Blessé !

Blessé !

Sur les huit millions de soldats français mobilisés pendant la Première Guerre mondiale, plus d’un tiers ont été blessés, parfois à plusieurs reprises. L’artillerie, de plus en plus efficace, cause à elle seule plus de 70% des lésions. Comment évacuer les soldats touchés ? Comment les soigner, dans des conditions d’hygiène souvent mauvaises ? Recevoir une balle...
André Deslignères - Bois gravés de la Grande Guerre

André Deslignères – Bois gravés de la Grande Guerre

Le musée d’art et d’histoire de la Ville de Saint-Denis présente sa nouvelle exposition-dossier consacrée à l’artiste André Deslignères, et aux images qu’il a gravées sur du bois lorsqu’il était au front. A visiter jusqu’au 5 septembre 2016.  
Hôpitaux de l'arrière

Hôpitaux de l’arrière

Dès le mois d’août 1914, les trains évacuent des milliers de blessés depuis le front vers l’arrière. Les hôpitaux civils, comme l’hôpital de Saint-Denis, deviennent « mixtes » pour pouvoir accueillir les soldats. Mais, comme les hôpitaux militaires, ils sont vite saturés. Il faut créer de nouveaux lits.   Le Service de santé des armées ouvre donc...
4 mars 1916, 9h25

4 mars 1916, 9h25

Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Denis est une ville où sont fabriquées et entreposées de grandes quantités de munitions. Ouvriers et soldats manipulent quotidiennement des produits dangereux et instables. Le 4 mars 1916, quelques soldats déplacent ainsi des caisses de grenades dans la courtine Est du fort de la Double-Couronne (au lieu-dit Le Barrage), où...
Les sœurs Philippe, quatre filles de caractère

Les sœurs Philippe, quatre filles de caractère

Jeanne, Madeleine, Yvonne et Suzanne Philippe sont les quatre filles du maire de Saint-Denis pendant la Première Guerre mondiale. Gaston Philippe, leur père, est un homme engagé. Il a quitté la Normandie avec toute sa famille pour faire vivre son idéal politique socialiste en banlieue parisienne. Il veut changer le monde. La guerre de 14...
André Quennehen, le pilote intrépide

André Quennehen, le pilote intrépide

André Aristide Quennehen est né le 30 novembre 1882 à Selommes, petit village du Loir-et-Cher, dans une famille de militaires. Son père, Zéphirin Eugène François Quennehen, est brigadier de gendarmerie. La famille déménage donc souvent, au gré de ses affectations. André est un passionné de sport : il pratique l’escrime et le rugby. Ses parents l’inscrivent à...
Pearl Idesses, l’immigrée russe

Pearl Idesses, l’immigrée russe

Pearl Idesses est née le 12 juin 1870 à Doubno dans une famille juive russe. A 17 ans, elle épouse Mardochée Grinschpoun. Au début des années 1890, ils fuient dans la panique, avec leur fils, les massacres de juifs de l’Empire de Russie. Après un voyage long, terrible, ils arrivent à Saint-Denis et trouvent à...